Le maître mot d’un allaitement bien préparé, c’est d’être bien renseignée ! Lisez beaucoup, mais pas n’importe quoi. Nous vous encourageons à lire des livres comme ceux que vous pourrez trouver dans notre bibliothèque. A l’ère des réseaux sociaux, n’hésitez pas à rejoindre des groupes facebook, des pages de consultantes IBCLC et d’associations comme la nôtre. Et enfin, faîtes vous confiance. Votre corps sait, votre inconscient sait. Vous êtes faite pour allaiter !
Après une césarienne, la chute hormonale entraînant la montée de lait peut être plus longue à se mettre en place. Il est donc primordial de favoriser le peau à peau et la mise au sein dès que possible. Un coussin de grossesse/d’allaitement peut vous aider à trouver une position confortable pour allaiter et placer le bébé haut, afin de ne pas appuyer sur la cicatrice. En réalité, il s’avère que c’est la douleur de la césarienne qui bloque les nombreuses mises au sein. Il est important de se faire aider par l’équipe médicale et par la prise d’antalgiques compatibles avec l’allaitement. N’hésitez pas à faire appel à votre partenaire ou à l’équipe médicale pour vous aider à porter bébé de son couffin à votre lit.
Dès que possible, mettez l’équipe néonatale au courant de votre projet d’allaitement. Favorisez le peau à peau lorsque la situation le permet. Beaucoup de bébés nés grand prématurés (avant 33 SA) n’ont pas encore le réflexe de succion et seront donc nourris par sonde (en général, avec du lait maternel du lactarium jusqu’à ce que vous soyez en possibilité de fournir le vôtre. N’oubliez pas, le colostrum est tout aussi important, si ce n’est plus !). Vous pourrez ensuite mettre en place des tétées aux DAL, avec un protocole de tirage pour stimuler votre lactation suffisamment.
Au sein de l’association l’Allaitement Tout Un Art, nous vous conseillons de favoriser le “biological nurturing”. De manière générale, privilégiez une position dans laquelle vous êtes confortable.
Plusieurs choses ! Lors d’un début de grossesse, votre lait risque de changer de goût. Les retours de bambins mentionnent généralement un goût salé. Il est donc possible que votre bébé refuse de téter et se sèvre. Parfois, durant le temps de la grossesse seulement, parfois, pour de bon…
Et puis, il est possible de traverser une phase de “sécheresse” ou votre enfant peut téter à vide !
Ensuite, votre lait va s’adapter au besoin de votre enfant à naître et redevenir du colostrum. Lors d’un co-allaitement, il faut garder en tête que le lait sera toujours plus adapté aux besoins de votre enfant le plus jeune mais reste parfait pour votre aîné.
La montée de lait arrive en général dans les 3 premiers jours après la naissance mais cela peut parfois prendre jusqu’à 8 jours. Parfois, au bout de seulement 24h ! Il est important que bébé soit mis au sein dès les signes d’éveil pour que la stimulation de l’aréole, couplée au travail des hormones, active la montée de lait. Le peau à peau aide également à accélérer le procédé de mise en place de la lactation.
Vous pouvez commencer par préparer votre entourage à votre allaitement en étant claire sur le fait que vous ne tolérerez aucune réflexion. Ensuite, après l’accouchement, limitez au maximum les visites et restez dans votre petit cocon. Ou en tout cas, n’acceptez que les proches que vous savez supportifs et ouverts. Le chute hormonale, les débuts d’allaitement parfois pas évidents… Il est important que vous soyez entourée de positivité et d’amour. ♥
L’expression manuelle sans toucher l’aréole peut aider à décongestionner le sein avant la tétée. Utiliser la technique du verre d’eau chaude. Allaiter semi allongée ou allongée pour éviter un afflux trop important de lait. Donner un seul sein par tétée ou plusieurs fois le même sein, en faisant attention à ce que l’autre sein ne s’engorge pas (exprimer à la main, sans toucher l’aréole toujours).
En général, une candidose se repère car les tétées sont douloureuses. On ressent un lancement fulgurant, du téton à l’intérieur du sein, des douleurs en aiguilles. Ça peut également picoter en dehors des tétées. Et un voile blanc peut recouvrir la langue de bébé et le mamelon. Un test avec un verre d’eau et du bicarbonate dans lequel on trempe le sein peut également aider à identifier une candidose. Si la douleur s’apaise : Bingo !
On masse la zone rouge et on fait téter bébé avec le menton en direction de celle-ci. La position de la louve aide souvent à drainer le sein. Si pas d’amélioration au bout de 48h, il est préférable de consulter son médecin.
Oui et non ! Tout dépend de la maladie. Mais concentrons-nous sur les pathologies bénignes type rhume, grippe, gastro-entérite : dans ces cas, la réponse est oui. En suivant quelques mesures d’hygiène évidemment (lavage des mains régulier, éviter bisous trop baveux, …). Votre lait va se charger d’anticorps et les transmettre à votre bébé qui sera de fait plus résistant à ces pathologies à l’avenir. Si votre médecin souhaite vous prescrire un traitement, n’hésitez pas à lui proposer de regarder la compatibilité de celui-ci sur les sites Internet lecrat ou e-lactancia.
Uniquement quelques pathologies sont contre-indiquées avec l’allaitement: un cancer, le SIDA
Oui ! L’IVG n’est absolument pas une contre-indication à l’allaitement, ni l’inverse. Si vous rencontrez des difficultés à faire entendre vos droits, n’hésitez pas à leur faire consulter le site Lecrat.fr.
Il y a des signes qui ne trompent pas : bébé grandit et grossit bien 🙂
À savoir que les bébés allaités suivent des courbes de poids, de taille et de tour de tête qui ne sont pas celles du carnet de santé. On parle des courbes OMS. Le nombre de couches lourdes d’urine par jour est un bon indicateur que le transfert de lait se fait favorablement.
Absolument pas ! C’est sans doute un signe que la balance endocrine/autocrine est maintenant plus du côté de l’autocrine : vous produisez du lait uniquement lorsque votre poitrine est stimulée.
Tout d’abord, essayez de vous dire que vous ne faîtes rien de plus que de nourrir votre enfant. La pudeur ne devrait pas entrer en ligne de compte. Si toutefois, il est trop dur pour vous de dépasser cette idée, un simple lange en coton léger pour vous couvrir légèrement peut suffir. Beaucoup de mamans utilisent également la technique de la double couche : un débardeur en dessous, un second tee-shirt au dessus et on soulève celui au dessus et descend celui en dessous. C’est une alternative peu coûteuse aux vêtements d’allaitement. De nos jours, beaucoup de marques offrent des vêtements pour des allaitements discrets pour toutes les bourses et tous les styles.
Oui ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, le lait maternel peut prendre une multitude de teintes. En fonction des anticorps présents, du gras et d’un tas d’autres facteurs. Ne vous inquiétez donc pas et ne le jetez surtout pas!
Pour faire simple : non. Le lait sera toujours parfaitement adapté aux besoins de votre bébé. En revanche, certaines pathologies comme l’hypoplasie mammaire ou des chirurgies peuvent parfois induire une réduction de la quantité produite. Il est donc parfois inévitable de compléter les tétées de bébé afin que l’apport soit suffisant.
Le plus souvent c’est la conduite de l’allaitement (tétées réglées, repoussées …), ou bien des freins à l’allaitement (bouts de sein en silicone, freins de langue/gencives/joues restrictifs), qui peut donner l’impression que bébé n’est pas suffisamment repu et donc de penser que le lait n’est pas nourrissant.
Il est préférable d’attendre la fin de l’allaitement pour envisager un régime. De manière générale, il faut garder en tête que l’allaitement seul nécessite en moyenne 500kcal journalières supplémentaires. C’est donc à prendre en considération lors d’un rééquilibrage alimentaire.
Il faut faire plus attention aux régimes “détoxifiants” car les toxines sont libérées dans le lait maternel.
Il faut savoir que la taille de votre poitrine n’influence en rien votre capacité à allaiter. Ni la quantité de lait que vous produirez. C’est la capacité de stockage de celle-ci qui entre en jeu et elle n’est pas défini par la taille de votre poitrine.
Pour ce qui est des mamelons ombiliqués, il peut parfois être plus compliqué pour bébé d’avoir une bonne prise au sein mais il existe des techniques, comme celle de la seringue inversée (vidéo ici) ou de l’utilisation de “nipplettes” avant les tétées qui aident à faire ressortir les mamelons.
Il s’agit certainement d’un phénomène que l’on appelle « Aversion”. C’est plus fréquent que l’on ne le pense mais peu de mamans osent en parler. Souvent, c’est un changement hormonal qui est en cause. Parfois, cela est plus profond. Quand bébé est tout petit, il est bien d’essayer de se changer les idées pendant les tétées (téléphone, livre, … ) et éviter de faire des tétées qui ne durent trop longtemps. Si vraiment cela devient trop dur à gérer, un tire-allaitement peut être mit en place, ponctuellement au DAL au doigt pour soulager et éviter le contact peau à peau.
Quand bébé est plus grand (après 1 an et demi environ), on peut envisager un allaitement dit “à l’amiable”. Les tétées ne se font plus à la demande mais quand maman est disposée à faire une tétée. Pour les plus grands, on peut également limiter le temps de tétée (“On compte jusqu’à 10 et ça suffit”, “Jusqu’à ce que l’horloge affiche XX”, …). Dans tous les cas, ne culpabilisez pas de ce qu’il vous arrive. Cela ne remet absolument pas en cause l’amour que vous avez pour votre enfant.
Non ! Boire plus, ça fait seulement uriner plus 😉 Pour produire plus, il n’y a qu’UNE SEULE solution réellement efficace: La stimulation ! Mettez bébé au sein +++. Mais surtout, pourquoi pensez-vous avoir besoin de produire plus ? N’hésitez pas à consulter la question « Comment savoir si j’ai assez de lait ? ».
En règle générale, non. Au contraire, les études prouvent que les bébés allaités, exposés aux allergènes via le lait maternel, sont moins susceptibles de déclarer des allergies alimentaires par la suite. Il faut en revanche garder en tête que les bébés peuvent réagir à certaines protéines mangées par maman (oignon, tomate, produits laitiers, oeuf, gluten, café … ). Si vous trouvez que bébé a de l’inconfort, tenir un journal alimentaire corrélé aux crises de bébé, permet de rapidement trouver l’aliment incriminant.
Il vous suffit de contacter le lactarium de votre secteur. Vous trouverez la liste de ceux-ci ICI . En général, un bilan sanguin et un questionnaire sanitaire va être fait, puis le lactarium vous fournit les contenants et les étiquettes. Ensuite la collectrice passe récupérer le lait dans un sac isotherme. Les protocoles précis varient d’un lactarium à l’autre.
Elle va changer, c’est évident. Mais cela n’est pas dû à l’allaitement lui même. Il s’agit plutôt de la grossesse et des changements hormonaux qui occurrent pendant ces périodes.
Oui ! Il est mieux de privilégier des colorations sans ammoniaque mais cela est valable en tout temps. Si vous le faites à la maison, il vaut mieux le faire lorsque bébé est dans une autre pièce, en aérant bien.
Proposez lui de s’occuper du bain, des ballades, du portage! Cela leur permettra de créer du lien et vous dégagera du temps pour faire une activité avec les plus grands ou pour vous reposer. Il peut aussi être avec vous lors des tétées et faire des petits massages à bébé. Si vous ne pratiquez pas le cododo, papa peut également aller chercher bébé lorsqu’il se réveille la nuit pour vous l’apporter pendant que vous vous installez pour la tétée.
Le portage peut aussi vous permettre de vous occuper de votre bébé en même temps que de vos autres enfants.On dit
Au sein de l’association l’Allaitement Tout Un Art, on soutient le couple allaitant parce que même si c’est maman qui allaite, papa est tout aussi important. Il soutient maman et est là pour lui apporter confort et réconfort. Lui permettre de souffler et de se reposer en prenant le relais.
Tant que la prise de poids de bébé est bonne et que les couches sont remplies, on ne s’inquiète pas d’un bébé qui dort, on en profite !
Si la prise de poids n’est pas optimale en revanche, on peut envisager de faire de la compression pour s’assurer que bébé ait suffisamment de lait. Et évidemment, on peut stimuler bébé pour que les tétées soient plus actives (chatouilles sous les pieds, gouzi gouzi, …). Proposer le sein à bébé lors d’un demi-sommeil est également une possibilité qui fonctionne plutôt bien.
Tout d’abord, assurez-vous des modalités de votre mode de garde concernant le lait maternel. Malheureusement, certaines crèches ou assistant(e)s maternelles refusent encore le lait maternel. Vous pouvez ensuite leur fournir notre livret d’accueil d’un enfant allaité et commencer à faire des réserves de lait. Le moment venu, vous pourrez convenir du meilleur moyen de donner votre lait. Ne vous tracassez pas trop si bébé refuse le lait lors de la garde. Il se rattrapera avec vous 🙂
La première chose : arrêtez les tétées-pesées. C’est un procédé très anxiogène et qui n’a pas lieu d’être si bébé n’est pas suivi par une équipe médicale. Si la prise staturo-pondérale est trop juste, nous vous conseillons en premier lieu d’ajouter des tétées en plus de celles que bébé réclame. En mettant en place la technique du tacos.
Donner le sein en demi sommeil est généralement très bénéfique. Si cela reste trop peu, vous pouvez envisager de compléter au DAL avec du lait maternel (enrichi si possible) que vous aurez tiré ou à défaut, de la Préparation Commerciale pour Nourrisson (lait infantile).
Si la situation ne s’améliore pas, prenez rendez vous avec un professionnel de l’allaitement (IBCLC, Dulham…) pour explorer les pistes de cette non prise de poids.
Certaines mamans vous répondrons que oui. Pour autant, rien n’a été scientifiquement prouvé. Une chose est sûre, le lait infantile industriel est bien plus difficile à digérer que le lait maternel. Il est donc fréquent que les bébés dorment plus longtemps après un biberon, non pas parce qu’ils sont enfin rassasiés, mais parce qu’ils sont “gavés” et que leur petits estomacs ont besoin de temps et d’énergie pour digérer.
Une étude récente a aussi prouvé récemment que les parents de bébés nourris aux biberons sur-estimaient le temps de sommeil de leur bébé.
La qualité de sommeil d’une maman allaitante est meilleure car elle profite des hormones libérées lors de la tétée pour se rendormir plus facilement.
Il existe deux méthodes pour calculer la quantité de lait que bébé devrait recevoir. La règle d’Appert et celle basée sur la quantité de lait moyenne que produit une mère par jour. Vous retrouverez les détails de ces deux méthodes dans notre article “Donner le lait”.
L’OMS recommande un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois révolu (à l’aube du 7eme mois, donc). L’idéal serait d’attendre que bébé tienne assis seul, sans appuis et qu’il manifeste de l’intérêt pour les repas. Le lait maternel couvre 100% des besoins de bébé jusqu’aux environs de 8 mois. Il n’y a donc aucune urgence à diversifier trop tôt.
S’il est exclusivement allaité à la demande, non, ce n’est pas nécessaire. Et ce, du temps que dure l’allaitement à la demande. Après la diversification, il est possible de donner un peu d’eau au cours du repas, cela fait partie de la découverte !
Cela n’est pas anormal mais ne doit pas durer et nécessite surveillance. En général, c’est signe qu’un bébé ne vide pas complètement le sein. Ce peut aussi être signe d’une intolérance alimentaire ou le résultat d’un Réflex d’Éjection Fort.
Ça peut aussi venir d’une oxydation des selles, si la couche n’a pas été changée rapidement. Ça peut aussi arriver lors des poussées dentaires.
Bébé découvre. Ce n’est pas très drôle pour maman mais rassurez-vous, ça passe !
Et ce n’est pas systématique, il est possible que votre bébé ne vous morde jamais.
On recommande de retirer bébé du sein lorsque cela arrive et de lui expliquer que cela fait mal. Essayez de ne pas sur-réagir car c’est ce que bébé cherche à provoquer.
Pour retirer votre sein sans vous faire mal, passez votre auriculaire dans la bouche de bébé puis retirez votre sein. Quand bébé est plus grand, vous pouvez arrêter la tétée et expliquer que vous reprendrez plus tard, quand la douleur sera partie.
Si bébé fait actuellement ses dents, soulager sa douleur est important, par des anneaux de dentition par exemple.
Il est intéressant aussi de vérifier qu’il ne s’agit pas d’une confusion.
Non ! Votre allaitement est la meilleure arme que vous puissiez offrir pour la défense de votre bébé. Il vous faudra faire un régime d’éviction de l’allergène auquel votre bébé réagit. Oui, c’est plus contraignant pour vous, c’est une vérité. Mais qu’est ce que quelques mois de sacrifices alimentaires pour aider votre bébé à évoluer plus facilement ?
Non, pas forcément. Il faut garder en tête que la “confusion” peut arriver à tout moment et que d’autres solutions sont à privilégier mais si vraiment aucune autre option ne convient à vous ou votre enfant, il existe une manière de donner le biberon qui diminue (et non supprime) les risques de confusion appelé le “Paced Bottle Feeding” (Allaitement Rythmé au biberon).
– C’est nous donner les moyens d’agir contre la désinformation.
– C’est aussi nous assurer des formations pour devenir meilleures au fil du temps.
Rien n’est jamais définitivement acquis, les études avancent, nous le devons aussi.
Cela afin d’acquérir et d’entretenir une efficacité optimale, gage de notre sérieux.
FAQ
La Foire Aux Questions de l’Allaitement
En ce qui concerne la maman :
Le maître mot d’un allaitement bien préparé, c’est d’être bien renseignée !
Lisez beaucoup, mais pas n’importe quoi. Nous vous encourageons à lire des livres comme ceux que vous pourrez trouver dans notre bibliothèque.
A l’ère des réseaux sociaux, n’hésitez pas à rejoindre des groupes facebook, des pages de consultantes IBCLC et d’associations comme la nôtre.
Et enfin, faîtes vous confiance. Votre corps sait, votre inconscient sait. Vous êtes faite pour allaiter !
Après une césarienne, la chute hormonale entraînant la montée de lait peut être plus longue à se mettre en place. Il est donc primordial de favoriser le peau à peau et la mise au sein dès que possible.
Un coussin de grossesse/d’allaitement peut vous aider à trouver une position confortable pour allaiter et placer le bébé haut, afin de ne pas appuyer sur la cicatrice. En réalité, il s’avère que c’est la douleur de la césarienne qui bloque les nombreuses mises au sein. Il est important de se faire aider par l’équipe médicale et par la prise d’antalgiques compatibles avec l’allaitement. N’hésitez pas à faire appel à votre partenaire ou à l’équipe médicale pour vous aider à porter bébé de son couffin à votre lit.
Dès que possible, mettez l’équipe néonatale au courant de votre projet d’allaitement. Favorisez le peau à peau lorsque la situation le permet. Beaucoup de bébés nés grand prématurés (avant 33 SA) n’ont pas encore le réflexe de succion et seront donc nourris par sonde (en général, avec du lait maternel du lactarium jusqu’à ce que vous soyez en possibilité de fournir le vôtre. N’oubliez pas, le colostrum est tout aussi important, si ce n’est plus !). Vous pourrez ensuite mettre en place des tétées aux DAL, avec un protocole de tirage pour stimuler votre lactation suffisamment.
Au sein de l’association l’Allaitement Tout Un Art, nous vous conseillons de favoriser le “biological nurturing”.
De manière générale, privilégiez une position dans laquelle vous êtes confortable.
Plusieurs choses ! Lors d’un début de grossesse, votre lait risque de changer de goût. Les retours de bambins mentionnent généralement un goût salé. Il est donc possible que votre bébé refuse de téter et se sèvre. Parfois, durant le temps de la grossesse seulement, parfois, pour de bon…
Et puis, il est possible de traverser une phase de “sécheresse” ou votre enfant peut téter à vide !
Ensuite, votre lait va s’adapter au besoin de votre enfant à naître et redevenir du colostrum.
Lors d’un co-allaitement, il faut garder en tête que le lait sera toujours plus adapté aux besoins de votre enfant le plus jeune mais reste parfait pour votre aîné.
La montée de lait arrive en général dans les 3 premiers jours après la naissance mais cela peut parfois prendre jusqu’à 8 jours. Parfois, au bout de seulement 24h ! Il est important que bébé soit mis au sein dès les signes d’éveil pour que la stimulation de l’aréole, couplée au travail des hormones, active la montée de lait. Le peau à peau aide également à accélérer le procédé de mise en place de la lactation.
Vous pouvez commencer par préparer votre entourage à votre allaitement en étant claire sur le fait que vous ne tolérerez aucune réflexion. Ensuite, après l’accouchement, limitez au maximum les visites et restez dans votre petit cocon. Ou en tout cas, n’acceptez que les proches que vous savez supportifs et ouverts. Le chute hormonale, les débuts d’allaitement parfois pas évidents… Il est important que vous soyez entourée de positivité et d’amour. ♥
L’expression manuelle sans toucher l’aréole peut aider à décongestionner le sein avant la tétée. Utiliser la technique du verre d’eau chaude. Allaiter semi allongée ou allongée pour éviter un afflux trop important de lait.
Donner un seul sein par tétée ou plusieurs fois le même sein, en faisant attention à ce que l’autre sein ne s’engorge pas (exprimer à la main, sans toucher l’aréole toujours).
En général, une candidose se repère car les tétées sont douloureuses. On ressent un lancement fulgurant, du téton à l’intérieur du sein, des douleurs en aiguilles. Ça peut également picoter en dehors des tétées. Et un voile blanc peut recouvrir la langue de bébé et le mamelon.
Un test avec un verre d’eau et du bicarbonate dans lequel on trempe le sein peut également aider à identifier une candidose. Si la douleur s’apaise : Bingo !
On masse la zone rouge et on fait téter bébé avec le menton en direction de celle-ci. La position de la louve aide souvent à drainer le sein. Si pas d’amélioration au bout de 48h, il est préférable de consulter son médecin.
Oui et non ! Tout dépend de la maladie. Mais concentrons-nous sur les pathologies bénignes type rhume, grippe, gastro-entérite : dans ces cas, la réponse est oui. En suivant quelques mesures d’hygiène évidemment (lavage des mains régulier, éviter bisous trop baveux, …). Votre lait va se charger d’anticorps et les transmettre à votre bébé qui sera de fait plus résistant à ces pathologies à l’avenir.
Si votre médecin souhaite vous prescrire un traitement, n’hésitez pas à lui proposer de regarder la compatibilité de celui-ci sur les sites Internet lecrat ou e-lactancia.
Uniquement quelques pathologies sont contre-indiquées avec l’allaitement: un cancer, le SIDA
Oui ! L’IVG n’est absolument pas une contre-indication à l’allaitement, ni l’inverse. Si vous rencontrez des difficultés à faire entendre vos droits, n’hésitez pas à leur faire consulter le site Lecrat.fr.
Il y a des signes qui ne trompent pas : bébé grandit et grossit bien 🙂
À savoir que les bébés allaités suivent des courbes de poids, de taille et de tour de tête qui ne sont pas celles du carnet de santé. On parle des courbes OMS.
Le nombre de couches lourdes d’urine par jour est un bon indicateur que le transfert de lait se fait favorablement.
Absolument pas ! C’est sans doute un signe que la balance endocrine/autocrine est maintenant plus du côté de l’autocrine : vous produisez du lait uniquement lorsque votre poitrine est stimulée.
Tout d’abord, essayez de vous dire que vous ne faîtes rien de plus que de nourrir votre enfant. La pudeur ne devrait pas entrer en ligne de compte. Si toutefois, il est trop dur pour vous de dépasser cette idée, un simple lange en coton léger pour vous couvrir légèrement peut suffir.
Beaucoup de mamans utilisent également la technique de la double couche : un débardeur en dessous, un second tee-shirt au dessus et on soulève celui au dessus et descend celui en dessous. C’est une alternative peu coûteuse aux vêtements d’allaitement.
De nos jours, beaucoup de marques offrent des vêtements pour des allaitements discrets pour toutes les bourses et tous les styles.
Oui ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, le lait maternel peut prendre une multitude de teintes. En fonction des anticorps présents, du gras et d’un tas d’autres facteurs.
Ne vous inquiétez donc pas et ne le jetez surtout pas!
Pour faire simple : non. Le lait sera toujours parfaitement adapté aux besoins de votre bébé. En revanche, certaines pathologies comme l’hypoplasie mammaire ou des chirurgies peuvent parfois induire une réduction de la quantité produite. Il est donc parfois inévitable de compléter les tétées de bébé afin que l’apport soit suffisant.
Le plus souvent c’est la conduite de l’allaitement (tétées réglées, repoussées …), ou bien des freins à l’allaitement (bouts de sein en silicone, freins de langue/gencives/joues restrictifs), qui peut donner l’impression que bébé n’est pas suffisamment repu et donc de penser que le lait n’est pas nourrissant.
Il est préférable d’attendre la fin de l’allaitement pour envisager un régime. De manière générale, il faut garder en tête que l’allaitement seul nécessite en moyenne 500kcal journalières supplémentaires. C’est donc à prendre en considération lors d’un rééquilibrage alimentaire.
Il faut faire plus attention aux régimes “détoxifiants” car les toxines sont libérées dans le lait maternel.
Il faut savoir que la taille de votre poitrine n’influence en rien votre capacité à allaiter. Ni la quantité de lait que vous produirez. C’est la capacité de stockage de celle-ci qui entre en jeu et elle n’est pas défini par la taille de votre poitrine.
Pour ce qui est des mamelons ombiliqués, il peut parfois être plus compliqué pour bébé d’avoir une bonne prise au sein mais il existe des techniques, comme celle de la seringue inversée (vidéo ici) ou de l’utilisation de “nipplettes” avant les tétées qui aident à faire ressortir les mamelons.
Il s’agit certainement d’un phénomène que l’on appelle « Aversion”. C’est plus fréquent que l’on ne le pense mais peu de mamans osent en parler. Souvent, c’est un changement hormonal qui est en cause. Parfois, cela est plus profond.
Quand bébé est tout petit, il est bien d’essayer de se changer les idées pendant les tétées (téléphone, livre, … ) et éviter de faire des tétées qui ne durent trop longtemps. Si vraiment cela devient trop dur à gérer, un tire-allaitement peut être mit en place, ponctuellement au DAL au doigt pour soulager et éviter le contact peau à peau.
Quand bébé est plus grand (après 1 an et demi environ), on peut envisager un allaitement dit “à l’amiable”. Les tétées ne se font plus à la demande mais quand maman est disposée à faire une tétée. Pour les plus grands, on peut également limiter le temps de tétée (“On compte jusqu’à 10 et ça suffit”, “Jusqu’à ce que l’horloge affiche XX”, …).
Dans tous les cas, ne culpabilisez pas de ce qu’il vous arrive. Cela ne remet absolument pas en cause l’amour que vous avez pour votre enfant.
Non ! Boire plus, ça fait seulement uriner plus 😉
Pour produire plus, il n’y a qu’UNE SEULE solution réellement efficace: La stimulation ! Mettez bébé au sein +++.
Mais surtout, pourquoi pensez-vous avoir besoin de produire plus ? N’hésitez pas à consulter la question « Comment savoir si j’ai assez de lait ? ».
En règle générale, non. Au contraire, les études prouvent que les bébés allaités, exposés aux allergènes via le lait maternel, sont moins susceptibles de déclarer des allergies alimentaires par la suite.
Il faut en revanche garder en tête que les bébés peuvent réagir à certaines protéines mangées par maman (oignon, tomate, produits laitiers, oeuf, gluten, café … ). Si vous trouvez que bébé a de l’inconfort, tenir un journal alimentaire corrélé aux crises de bébé, permet de rapidement trouver l’aliment incriminant.
Il vous suffit de contacter le lactarium de votre secteur. Vous trouverez la liste de ceux-ci ICI .
En général, un bilan sanguin et un questionnaire sanitaire va être fait, puis le lactarium vous fournit les contenants et les étiquettes. Ensuite la collectrice passe récupérer le lait dans un sac isotherme.
Les protocoles précis varient d’un lactarium à l’autre.
Elle va changer, c’est évident. Mais cela n’est pas dû à l’allaitement lui même. Il s’agit plutôt de la grossesse et des changements hormonaux qui occurrent pendant ces périodes.
Oui ! Il est mieux de privilégier des colorations sans ammoniaque mais cela est valable en tout temps. Si vous le faites à la maison, il vaut mieux le faire lorsque bébé est dans une autre pièce, en aérant bien.
En ce qui concerne le papa :
Proposez lui de s’occuper du bain, des ballades, du portage! Cela leur permettra de créer du lien et vous dégagera du temps pour faire une activité avec les plus grands ou pour vous reposer. Il peut aussi être avec vous lors des tétées et faire des petits massages à bébé.
Si vous ne pratiquez pas le cododo, papa peut également aller chercher bébé lorsqu’il se réveille la nuit pour vous l’apporter pendant que vous vous installez pour la tétée.
Le portage peut aussi vous permettre de vous occuper de votre bébé en même temps que de vos autres enfants.On dit
Au sein de l’association l’Allaitement Tout Un Art, on soutient le couple allaitant parce que même si c’est maman qui allaite, papa est tout aussi important. Il soutient maman et est là pour lui apporter confort et réconfort. Lui permettre de souffler et de se reposer en prenant le relais.
En ce qui concerne le bébé :
Tant que la prise de poids de bébé est bonne et que les couches sont remplies, on ne s’inquiète pas d’un bébé qui dort, on en profite !
Si la prise de poids n’est pas optimale en revanche, on peut envisager de faire de la compression pour s’assurer que bébé ait suffisamment de lait. Et évidemment, on peut stimuler bébé pour que les tétées soient plus actives (chatouilles sous les pieds, gouzi gouzi, …). Proposer le sein à bébé lors d’un demi-sommeil est également une possibilité qui fonctionne plutôt bien.
Tout d’abord, assurez-vous des modalités de votre mode de garde concernant le lait maternel. Malheureusement, certaines crèches ou assistant(e)s maternelles refusent encore le lait maternel.
Vous pouvez ensuite leur fournir notre livret d’accueil d’un enfant allaité et commencer à faire des réserves de lait.
Le moment venu, vous pourrez convenir du meilleur moyen de donner votre lait.
Ne vous tracassez pas trop si bébé refuse le lait lors de la garde. Il se rattrapera avec vous 🙂
La première chose : arrêtez les tétées-pesées. C’est un procédé très anxiogène et qui n’a pas lieu d’être si bébé n’est pas suivi par une équipe médicale. Si la prise staturo-pondérale est trop juste, nous vous conseillons en premier lieu d’ajouter des tétées en plus de celles que bébé réclame. En mettant en place la technique du tacos.
Donner le sein en demi sommeil est généralement très bénéfique. Si cela reste trop peu, vous pouvez envisager de compléter au DAL avec du lait maternel (enrichi si possible) que vous aurez tiré ou à défaut, de la Préparation Commerciale pour Nourrisson (lait infantile).
Si la situation ne s’améliore pas, prenez rendez vous avec un professionnel de l’allaitement (IBCLC, Dulham…) pour explorer les pistes de cette non prise de poids.
Certaines mamans vous répondrons que oui. Pour autant, rien n’a été scientifiquement prouvé. Une chose est sûre, le lait infantile industriel est bien plus difficile à digérer que le lait maternel. Il est donc fréquent que les bébés dorment plus longtemps après un biberon, non pas parce qu’ils sont enfin rassasiés, mais parce qu’ils sont “gavés” et que leur petits estomacs ont besoin de temps et d’énergie pour digérer.
Une étude récente a aussi prouvé récemment que les parents de bébés nourris aux biberons sur-estimaient le temps de sommeil de leur bébé.
La qualité de sommeil d’une maman allaitante est meilleure car elle profite des hormones libérées lors de la tétée pour se rendormir plus facilement.
Il existe deux méthodes pour calculer la quantité de lait que bébé devrait recevoir. La règle d’Appert et celle basée sur la quantité de lait moyenne que produit une mère par jour.
Vous retrouverez les détails de ces deux méthodes dans notre article “Donner le lait”.
L’OMS recommande un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois révolu (à l’aube du 7eme mois, donc).
L’idéal serait d’attendre que bébé tienne assis seul, sans appuis et qu’il manifeste de l’intérêt pour les repas.
Le lait maternel couvre 100% des besoins de bébé jusqu’aux environs de 8 mois. Il n’y a donc aucune urgence à diversifier trop tôt.
S’il est exclusivement allaité à la demande, non, ce n’est pas nécessaire. Et ce, du temps que dure l’allaitement à la demande.
Après la diversification, il est possible de donner un peu d’eau au cours du repas, cela fait partie de la découverte !
Voir notre article « Allaitement et chaleur« .
Cela n’est pas anormal mais ne doit pas durer et nécessite surveillance.
En général, c’est signe qu’un bébé ne vide pas complètement le sein. Ce peut aussi être signe d’une intolérance alimentaire ou le résultat d’un Réflex d’Éjection Fort.
Ça peut aussi venir d’une oxydation des selles, si la couche n’a pas été changée rapidement. Ça peut aussi arriver lors des poussées dentaires.
Bébé découvre. Ce n’est pas très drôle pour maman mais rassurez-vous, ça passe !
Et ce n’est pas systématique, il est possible que votre bébé ne vous morde jamais.
On recommande de retirer bébé du sein lorsque cela arrive et de lui expliquer que cela fait mal. Essayez de ne pas sur-réagir car c’est ce que bébé cherche à provoquer.
Pour retirer votre sein sans vous faire mal, passez votre auriculaire dans la bouche de bébé puis retirez votre sein.
Quand bébé est plus grand, vous pouvez arrêter la tétée et expliquer que vous reprendrez plus tard, quand la douleur sera partie.
Si bébé fait actuellement ses dents, soulager sa douleur est important, par des anneaux de dentition par exemple.
Il est intéressant aussi de vérifier qu’il ne s’agit pas d’une confusion.
Non ! Votre allaitement est la meilleure arme que vous puissiez offrir pour la défense de votre bébé. Il vous faudra faire un régime d’éviction de l’allergène auquel votre bébé réagit.
Oui, c’est plus contraignant pour vous, c’est une vérité. Mais qu’est ce que quelques mois de sacrifices alimentaires pour aider votre bébé à évoluer plus facilement ?
Non, pas forcément. Il faut garder en tête que la “confusion” peut arriver à tout moment et que d’autres solutions sont à privilégier mais si vraiment aucune autre option ne convient à vous ou votre enfant, il existe une manière de donner le biberon qui diminue (et non supprime) les risques de confusion appelé le “Paced Bottle Feeding” (Allaitement Rythmé au biberon).
Lola, Lact’aidante Atua.
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